Le samedi 4 novembre 2023
une statue de Saint Charbel a rejoint le cloître de Laghet !

La Messe de 11h30 a été présidée et prêchée par Monseigneur Paul Karam, Aumônier Responsable de la Mission Maronite des Alpes-Maritimes. Il nous invité a prier pour la paix et pour cela de détourner nos coeurs de tout ce qui dans notre monde est violence, désordre, oppression… Que Saint Charbel intercède pour nous !

A la fin de la Messe il nous a expliqué l’origine de cet événement : une intention de prière pour Jacques hospitalisé depuis le mois de juin après un accident. La prière fervente de toute assemblée s’est élevée vers le Seigneur pour lui et sa famille.

Ensuite nous avons chanté les litanies de Saint Charbel puis la procession accompagnée des chants en arabe s’est dirigée vers le cloître. Une fois la statue de Saint Charbel a gagné sa place, les fidèles ont pu vénéré le reliquaire, en forme de cèdre du Liban, contenant les reliques des 3 saints du Liban : Saint Charbel, Sainte Rafqa et saint Nimatullah. La ferveur de la prière était presque palpable pendant ce temps de vénération (voir la vidéo ci-dessous).

Après la partie liturgique a eu lieu une rencontre fraternelle et joyeuse où les spécialités libanaises ont eu un franc succès…

Biographie de Saint CHARBEL MAKHLOUF

Youssef Antoun Makhlouf naît le 8 mai 1828 dans le village maronite de Békaakafra (situé à 1800 mètres d’altitude, le plus élevé et habité du Liban). Il est le fils d’une modeste famille de paysans. Son père meurt alors qu’il n’a que 3 ans. Youssef est élevé par sa mère et hérite d’elle une foi profonde. Dès 7 ans, il est berger et se réfugie souvent dans une grotte où il prie à genoux devant une image de la Sainte Vierge tandis que son troupeau se repose. À l’école du village, il étudie l’arabe et le syriaque araméen (langue du Christ). Il reçoit une éducation chrétienne, met attentivement en pratique les leçons de son maître d’école et devient aussi servant de messe. Surnommé par ses proches « le saint », il s’abandonne à Dieu en quittant son village. Très jeune il fut attiré par la vie monastique en se rendant souvent au monastère de Notre-Dame de Mayfouk de l’Ordre Libanais Maronite. C’est à l’âge de 20 ans qu’il décida d’y entrer. Sa mère lui dit alors : « Si tu ne devais pas être un bon religieux, je te dirais de revenir à la maison, mais je sais maintenant que le Seigneur te veux à son service. Qu’il te bénisse et fasse de toi un saint. »

Après dix jours, Youssef prend l’habit et choisit le nom de Charbel, illustre martyr de l’Église d’Antioche mort en 107. Dès le début de sa vie religieuse, sa générosité dépasse toute obligation, aucun travail manuel ne le rebute ; on le charge de nettoyer les couloirs, de collecter les ordures, de défricher les terres incultes. À 25 ans, frère Charbel prononce ses vœux et part étudier la théologie au couvent SaintCyprien de Kfifan. Le jeune homme mène une vie de générosité, de simplicité et de piété. Tous les jours, il se rend à la chapelle et demeure des heures en adoration ; presque continuellement à genoux, il s’abîme dans une profonde méditation. Aux questions qu’on lui pose, il répond aimablement le seul nécessaire. En 1859, il a 31 ans quand il est ordonné prêtre à Bkerké (Siège du Patriarcat Maronite). Le religieux réside ensuite 16 ans au couvent Mar (saint) Maroun à Annaya (actuel sanctuaire de Saint-Charbel) où il opère de nombreuses guérisons du corps et de l’âme.

À l’âge de 47 ans, le Seigneur lui inspire de se retirer dans un ermitage. Ses supérieurs n’acceptent pas facilement sa requête et demandent un signe au Seigneur. Le signe attendu se produit : la lampe de Saint Charbel, remplie d’eau à la place de l’huile, se met à brûler normalement. Dès le lendemain, 15 février 1875, le Père Charbel obtient de son supérieur la permission de se retirer dans l’ermitage Saints-Pierre-et-Paul, voisin du monastère. Pendant 23 ans, jusqu’à sa mort, il y mène une vie de prière et de pénitence. Le 16 décembre 1898 pendant la messe, Charbel est atteint de paralysie. Son agonie dure huit jours au long desquels il répète continuellement les paroles de la messe. Charbel, moine, ermite et prêtre, meurt le 24 décembre pendant la vigile de Noël, à l’âge de 70 ans. « Brûlé par le soleil de l’Eucharistie« , sa vie fut marquée par la prière, l’adoration et l’abandon.

En 1950, sa tombe (de laquelle sortait une huile mystérieuse) est ouverte et son corps, suintant d’eau et de sang, fut exposé aux visiteurs. Cette année est marquée par le grand nombre de miracles qui ont lieu autour du tombeau du saint. Il est béatifié le 5 décembre 1965, au moment de la clôture du Concile Vatican II. Le Pape Paul VI célèbre sa canonisation le 9 décembre 1977 dans la basilique Saint-Pierre de Rome. Saint Charbel est le saint patron du Liban, fêté le 23 juillet.

SECRET DES STIGMATES DE NOHAD EL-CHAMI QUI RÉAPPARAISSENT CHAQUE 22 DU MOIS….

Nohad El-Chami, grande miraculée guérie des mains mêmes de Saint Charbel, est une femme dont la foi est grande. Son histoire a fait le tour du monde. Le 9 janvier 1993 elle est victime d’une attaque cérébrale. Le 22 janvier dans la nuit, Nohad voit, dans son sommeil, deux moines enveloppés de lumière qui s’approchent de son lit. L’un des deux lui dit : « Je suis Charbel, je viens t’opérer « . Et peu après Saint Maroun lui dit :  » nous t’avons opérée, tu peux, à présent, te lever, boire et marcher« .

C’est à partir de cette guérison miraculeuse qu’il y a, chaque 22 du mois, à Annaya, une procession de fidèles de toutes confessions dont la marche compte plus d’une dizaine de milliers de pèlerins. Cette marche en union de prière commence à l’ermitage et s’achève aux portes de la basilique du couvent. Les stigmates de Nohad réapparaissent alors et sont nettement visibles. « Je t’ai laissé les cicatrices pour que le monde entier puisse les voir et retrouve le chemin de la foi en se rapprochant de Dieu et de l’église. C’est le bon vouloir de notre Seigneur« . « Aussi je te demande de te rendre à l’Ermitage chaque 22 du mois, date de l’anniversaire de ta guérison. Là, je serai toujours présent« . La guérison de Nohad El Chami a fait l’objet de nombreuses études médicales. En 2002 une échographie de la carotide révèle que Nohad a effectivement subi une intervention chirurgicale bilatérale, que ses artères sont en bon état et que son cerveau n’est pas endommagé.

Le Père A. Kossaifi (Annaya) raconte qu’une équipe de « Radio Pologne » est arrivée à Annaya pour examiner les stigmates de Nohad. L’équipe a constaté, après le prélèvement sanguin effectué sur les stigmates, que leur ADN n’était pas le même que celui de Nohad. D’ailleurs Saint Charbel avait dit à cette dernière que le sang qui coule des stigmates n’altère en rien sa santé.

Alléluia ! Béni soit le Seigneur.