La fête de Pâques couronne ce qu’on appelle dans le liturgie le Triduum Pascal.
Trois jours les plus grands de l’année où il nous est donné de suivre pas à pas Jésus qui nous sauve. Cela commence comme toute liturgie solennelle la veille, le Jeudi Saint au soir, par la célébration de la Sainte Cène, avec le lavement des pieds, suivie de la veillée au reposoir. Vient le Vendredi Saint avec la célébration du Chemin de Croix et de la Passion de Jésus. Puis le Samedi Saint dans sont dépouillement et son silence fait d’attente et d’espérance…
Cette année à Laghet :
Une trentaine de retraitants, portés par la liturgie quotidienne, ont suivis les enseignements de la retraite prêchée par le Père Roger Hébert, notre recteur. Le climat de recueillement était sensible, une partie des personnes prenait même les repas en silence. Déjà les titres des enseignements attiraient l’attention : « Astronome ou astronaute ? », « Toujours plus bas ! », « Il faut sauver le soldat Hébert ! », « Le silence assourdissant de Dieu. », « La mort est morte ! » Et selon les dires des retraitants le contenu en valait la peine !
Les personnes de l’extérieur venaient se joindre aux grandes célébration liturgiques du soir, aux offices célébrés dans la journée et beaucoup profitaient aussi de la présence des prêtres à l’accueil pour recevoir le sacrement de la pénitence.
Pendant ce temps là dans « les coulisses » ?!
Quelques exemples parmi tant d’autres : les célébrations liturgiques ont été préparées depuis longtemps avec un soin extrême mais il faut encore revoir tel détail, imprimer l’ultime feuille… Dans le cloître il faut veiller que les bougies ne manquent pas et être présent pour les personnes qui ne viennent pas souvent, pour qu’elles ne soient pas perdues. Et les prêtres à l’accueil ont aussi beaucoup de demandes : intentions de messes, confessions, questions diverses… A la sacristie c’est un temps du travail intense : on nettoie, on repasse, on fait briller les vases sacrées. Et aussi il y a la préparations des fleurs ! Il faut qu’elles soient prêtes pour le jeudi soir avec le reposoir tout fleuri puis pour le samedi soir et le dimanche de Pâques où les espaces liturgiques se changent en un jardin de la Résurrection. Cette année Christian et ses collègues du marché nous ont offerts des centaines des fleurs : MERCI !
Au magasin il fallait réceptionner, déballer et étiqueter beaucoup d’articles pour répondre aux attentes si diverses des pèlerins . La cuisine a préparé le repas festif de Pâques avec soin. Mais une grande dose d’imprévu demeure car beaucoup de monde arrive sans prévenir et il faut pouvoir les accueillir sans trop de stress à la dernière minute.
Avant Pâques tout ce qui est »vieux » doit disparaître. Les vieux rameaux brulés pour les cendres du début de carême ont était remplacés par ceux, tout neufs, du dimanche des Rameaux. Les anciennes huiles saintes sont brulées, la vielle eau bénite jetée en terre… Tout attend le Jour Nouveau…
Et l’espérance ne trompe pas !
Le Seigneur a donné cette année beaucoup de pluie à notre région « desséchée ». Il avait aussi la grande bonté de l’arrêter juste pour le Chemin de Croix dans le vallon et pour le feu nouveau de la Vigile Pascale. Merci Seigneur pour cette délicatesse !
Et l’homélie du Père Roger : Bonne nouvelle pour tous ceux qui sont habités par le désir infini d’une vie infinie ! a fortifié notre espérance. Le lendemain, le Jour de Pâques, la pluie tombait dès le matin et malgré cela la chapelle était trop petite pour contenir les personnes venues pour la Messe de 11H.
Toute la journée les pèlerins allaient et venaient… Le temps des Pâques apporte la vie nouvelle à chaque croyant et aussi à notre sanctuaire qui pendant cette période accueille une multitudes des groupes (enfants, jeunes, adultes) pour un temps de retraite, de pèlerinage, de réflexion. A chacun nous disons : soyez bienvenu !!!